Quand aller voir un psychologue ?
Si la plupart du temps nous trouvons des solutions à nos problèmes, il arrive parfois que ni nos ressources, ni l’aide de notre entourage ne permettent de les surmonter. C’est souvent à ce moment précis que la décision de consulter intervient.
C’est une démarche souvent difficile que d’aller voir un psychologue: on a tendance à retarder ce moment (arguant de difficultés financières, d’horaires), attendant que ça aille vraiment mal.
Celui (celle) qui va mal se reconnaît difficilement dans son état, effectivement modifié, dont il a parfois honte: « je vais m’en sortir seul(e) ».
La diversité de l’offre actuelle (plus de 220 psychothérapies recensées) rend plus difficile encore ce choix, particulièrement pour celui qui se sent vulnérable: comment s’y retrouver, comment choisir son « psy » ? sur quels critères faire confiance ?
Je recommande de recourir à une aide professionnelle quand :
- On n’est plus à même d’exécuter les tâches quotidiennes telles qu’aller travailler, prendre soin de soi, des enfants ou s’occuper de la maison.
- On a l’impression que plus personne ne nous comprend, que les gens nous évitent ou que leurs conseils sont inutiles.
- On ne réussit pas à surmonter une épreuve ou un traumatisme, et on constate que les solutions connues sont inefficaces.
- On se sent constamment déprimé, angoissé, tendu, en colère ou irrité.
- On a de plus en plus des difficultés à s’endormir.
- On a peur d’affronter des situations qui semblent banales pour les autres.
- On a une boule dans la gorge, on pleure souvent.
- On estime que la vie n’a plus de sens, on n’a pas d’espoir de changement.
- La réussite de la thérapie dépend de votre motivation Les études menées sur les psychothérapies révèlent que l’engagement du sujet entre pour 40 % dans le succès de la thérapie (contre 15% seulement pour la technique).